« Dizuit-la an di-w! Non dix-la! » Il est 7
h 30. Les esprits sont en ébullition au bar PMU du bourg de
Trois-Rivières où les passionnés de chevaux ne manquent jamais à
l'appel. Captivé, stylo en main, c'est l'air très réfléchi
qu'Aristide Vinglassalon regarde ses grilles.
Comme à son habitude, il mise 12 euros en
jouant un spot puis remplit une première feuille avec cinq numéros
comprenant le numéro de sa voiture, les dates de naissance des cinq
membres de sa famille et les cinq numéros qu'il a vus en rêve, il y
a de cela 12 ans. Pour...