On bel bokantaj si lotism
Pointe-Noire

On bel bokantaj si lotism

Cédric CALVAIRE
Les professionnelles de l’autisme, à savoir, Véronique Thénard, enseignante spécialisée UEMAT Autisme, Laïssa Biabiany, présidente de Autisme Avenir, Fabienne Rubin, psychologue et Johana Lainé, éducatrice moteur ont su trouver les mots justes pour captiver l’attention de l’auditoire sur l’autisme.
Les professionnelles de l’autisme, à savoir, Véronique Thénard, enseignante spécialisée UEMAT Autisme, Laïssa Biabiany, présidente de Autisme Avenir, Fabienne Rubin, psychologue et Johana Lainé, éducatrice moteur ont su trouver les mots justes pour captiver l’attention de l’auditoire sur l’autisme. • (PHOTO : JEAN RENNELA)

Dans le plus grand respect des règles sanitaires en relation avec le Covid 19, avait lieu samedi dernier,  un bokantaj orchestré par la très jeune association Autisme avenir autour de cette pathologie qui touche près de 3 000 familles rien qu'en Guadeloupe. 

Un nombreux public est venu assister aux différentes interventions programmées dans le cadre du bokantajn organisé par l'association Autisme avenir. Un grand soulagement et une satisfaction non dissimulés pour la jeune présidente, Laïssa Biabiany qui redoutait que le mauvais temps et le jour choisi pour cette première rebutent les personnes intéressées.

Que ne fut sa surprise de constater l'intérêt du public présent et le nombre d'adhésions récolté à la fin de cet événement. Trois professionnels ainsi que le maire de la commune ont fait partager leur point de vue. Ils ont porté un regard nouveau et non alarmiste sur l'autisme, une pathologie, généralement méconnue par la plupart d'entre nous. Camille Élisabeth a affirmé qu' au cours de sa carrière en tant qu'enseignant d'éducation physique et sportive, il a pu croiser des enfants autistes. « Malheureusement , on ne connaissait pas encore cette pathologie aussi bien qu'aujourd'hui. Il arrive encore d'entendre : « timoun la sa anmerdan, timoun la sa pa ka ri, ti moun la sa toujou dè koté ay, yo toujou ka kriyéy, sé an timoun ki tèbè, etc. A mon époque, on les appelait des enfants « gauche » car lorsqu'on leur disait d'aller à...

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