Des rapports ont été rendus, ces dernières
années, sur le fonctionnement de la Semsamar. Celui de la Miilos,
en 2013, et celui de l'Ancols, en 2018. Quel regard portez-vous sur
ces rapports ?
Tout élu responsable se doit de s'informer
sur ces rapports car ils nourrissent notre action politique. Il est
toujours utile d'analyser le fonctionnement d'une institution. Je
me suis intéressé à ces rapports à leur sortie car ils ont le
mérite de traduire une situation à une période donnée. Le rapport
de la Mission interministérielle d'inspection du logement social
(Miilos) a porté sur la période 2008-2010. Il a permis d'analyser
le mode de gouvernance en pointant plusieurs dysfonctionnements.
Celui de l'Ancols a permis de noter les mesures mises en oeuvre
pour corriger le tir.
Dans sa synthèse, le rapport de l'Ancols
relève « le manque d'implication du conseil d'administration dans
la définition de la stratégie patrimoniale de la société » et «
dans le cadrage de la rémunération de la directrice générale » .
Comment l'expliquez-vous ?
Nous parlons d'une situation antérieure à
ma mandature puisque ce rapport a été réalisé en 2016. Cependant,
dans le fonctionnement actuel, les élus du conseil d'administration
ont surtout un rôle de validation. La mise en place d'un PDG
permettra une implication plus forte dans les décisions. Le but est
qu'il soit entouré de conseils,...