Vous évoquez Daesh dans votre spectacle.
Pour rendre hommage aux victimes ?
Tous les derniers attentats démontrent que
n'importe qui peut être fauché. On s'aperçoit que cette barbarie
frappe aveuglément, alors qu'on pensait que seuls les journalistes
et les caricaturistes étaient visés. Dans ce nouveau contexte,
j'essaie de faire le boulot de façon intelligente. Ma cible, c'est
Daesh, en aucun cas l'Islam. Je ne tombe pas dans le piège de
l'amalgame que les terroristes nous tendent et qui fait un tort
énorme aux musulmans.
Vous êtes croyant ?
Deux et deux sont quatre, et quatre et
quatre sont huit. Je vous sers la réponse du Don Juan de Molière à
Sganarelle qui en conclut que la religion est dans
l'arithmétique.
Voilà plus de 25 ans que vous faites du
one-man-show. Le contenu de vos prestations s'adapte aux évolutions
de la société ?
Muriel Cousin, ma compagne et mon metteur
en scène, a apporté ces dernières années de l'ampleur et
de...