Medef : élection reportée, faute de « légitimité »

Medef : élection reportée, faute de « légitimité »

Marie GUITTON
Jean-Pierre Philibert de la Fedom tance les représentants des patrons guyanais (Stéphane Lambert, de dos, Denis Burlot et Thara Govindin à droite) à l'annonce du report de l'élection du président du Medef hier dans les locaux de la Collectivité territoriale (MG)
Jean-Pierre Philibert de la Fedom tance les représentants des patrons guyanais (Stéphane Lambert, de dos, Denis Burlot et Thara Govindin à droite) à l'annonce du report de l'élection du président du Medef hier dans les locaux de la Collectivité territoriale (MG)

Cafouillage, « colère » et « tristesse » hier, à la (non) élection du président du Medef, à la Collectivité territoriale à Suzini. Au moment où d'importants dispositifs économiques sont en négociation à Paris, les patrons de Guyane apparaissent peu soudés.

« Il aurait été difficile et illégitime de voter à 14h30, alors que de nombreux adhérents étaient déjà partis... » Après plus de cinq heures passées à faire émarger ses nouveaux membres et à renouveler son conseil d'administration, le Medef (mouvement des entrepreneurs de France) n'a pas procédé, hier, à l'élection d'un nouveau président, dans l'enceinte de la Collectivité territoriale (CTG) à Suzini.
« Comme on veut un Medef fort et représentatif, il nous faut aujourd'hui un président élu à la majorité » , expliquait Stéphane Lambert, l'un des administrateurs à l'initiative du report et ancien président du syndicat patronal.
Cette semaine, à l'aube de l'élection, le Medef serait passé de 250 à « au moins 400 adhérents » . Hier, la trentaine de membres présents à l'ouverture du vote n'aurait donc plus constituée une assiette...

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