Michel Chalono : « Non à la collectivisation des névroses »

Michel Chalono : « Non à la collectivisation des névroses »

Entretien : Adams Kwateh
(Photos Wilfrid Téreau/France-Antilles)
(Photos Wilfrid Téreau/France-Antilles)
On ne vous entend plus. Etes-vous dans une période d'observation ou alors dans une traversée du désert ?
Oui en effet je me tais! Comme tous les anciens responsables, je m'applique à une obligation de réserve. A l'UMP le secrétaire général en fonction est le seul à exprimer la ligne publique du parti et il en va de même aux FMP (Forces martiniquaises de progrès). Cela dit, je demeure très attentif à une actualité préoccupante.
Quelles sont les raisons de votre préoccupation : à droite la ligne entre les partisans des articles 73 et 74 est floue ?
Vous vous trompez! Les positions exprimées par les leaders des deux formations, Chantal Maignan et Miguel Laventure, sont nettement et clairement en faveur du 73 et pour une assemblée unique. Pour ce qui concerne l'opinion isolée exprimée par l'actuelle maire et conseillère générale du Morne-Rouge, il s'agit d'un courant très minoritaire de la droite qui d'ailleurs, avait été lourdement sanctionné en 2004, aux dernières élections régionales.
Votre coeur balance-t-il entre ces deux tendances de la droite ?
Pas du tout! Mon opinion est complètement différente. Et même je vais plus loin. Je suis bien évidemment partisan du maintien de la Martinique dans le cadre de l'article 73. Ce sera là, ma réponse à la consultation électorale du dimanche 17 janvier 2010. Le dimanche suivant, le 24 janvier, je voterai pour le maintien de nos deux assemblées telles qu'elles le sont actuellement. Ce positionnement, nuancé par rapport à celui de Maignan et Laventure, est pour moi capital.
Je suis partisan d'une unité institutionnelle avec l'ensemble de la nation et je souhaite que le droit commun s'applique...

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