Et si on se remettait à « biguiner » ?

Et si on se remettait à " biguiner " ?

Par Yvor J.LAPINARD y.lapinard@agmedias.fr
La biguine a su traverser les années depuis la période de l'esclavage jusqu'à nos jours
Partie intégrante de la culture locale, la biguine a su traverser les années depuis la période de l’esclavage jusqu’à nos jours. • DR

Il est impossible de parler de culture guadeloupéenne sans parler de musique. Et notre biguine a évidemment sa place dans l'histoire des musiques du monde, aux côtés du jazz, du cha-cha-cha, de la valse, du zouk, etc. Elle se joue, se danse et se chante. Pourtant, son heure de gloire semble déjà bien loin...

Partie intégrante de la culture de notre archipel, la musique a su traverser les années depuis la période de l'esclavage jusqu'à nos jours. C'est ainsi que de nombreuses tendances musicales ont laissé leur empreinte dans le paysage local. Parmi elle : la biguine. Son nom viendrait d'un mot anglais " begin ", signifiant commencer. Un terme prononcé par les chefs d'orchestre anglais en début de présentation. La formation des groupes jouant ce style présente beaucoup de similitudes avec les orchestres de jazz de la Nouvelle Orléans.

A l'origine, la biguine était jouée par des musiciens regroupant une flûte, un violon, une clarinette, une guitare, un banjo, un saxophone, une trompette et une batterie. D'ailleurs, des improvisations, comme dans le cas du jazz de la Nouvelle Orléans, peuvent s'entendre dans différents morceaux de biguine.

Née aux Antilles au 19e siècle chez les descendants...

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