Après Dean, la Guadeloupe panse ses plaies

Après Dean, la Guadeloupe panse ses plaies

Dès son arrivée, le 22 août 2007, le Premier ministre annonce la création d'un fonds d'urgence au montant non limité et celle d'un fonds de secours pour les biens non assurés.
Dès son arrivée, le 22 août 2007, le Premier ministre annonce la création d'un fonds d'urgence au montant non limité et celle d'un fonds de secours pour les biens non assurés.

Branle-bas de combat après le passage de Dean. On mesure l'ampleur des dégâts liés au cyclone. François Fillon, Premier ministre, fait le déplacement.

Le cyclone Dean est passé dans la nuit du 16 au 17 août. Les jours suivants, l'archipel prend conscience des dégâts. La Guadeloupe doit les chiffrer, mais le préfet Brot prévient : « Le gouvernement ne nous croira que si nos estimations sont raisonnables, honnêtes et sérieuses. » L'agriculture est sinistrée, mais il n'y a pas qu'elle : le littoral et les restaurants et hôtels implantés sur la côte ont beaucoup souffert. Victorin Lurel, président de la Région, met en place un fonds de soutien de 20 millions d'euros, enveloppe qu'il doublera quelques jours plus tard. Et chacun attend avec impatience la venue de François Fillon.
Dès son arrivée, le 22 août, le Premier ministre, accompagné de Christian Estrosi, annonce la couleur : « Je suis venu accélérer les procédures. » Il s'engage à ce que « les effets du cyclone soient totalement effacés en quelques mois » et annonce la création d'un fonds d'urgence au...

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