L'expédition Joséphine

L'expédition Joséphine

C'est un peu la fin d'un feuilleton à rebondissements. Après un périple de plus d'une heure la statue de Joséphine a regagné son socle hier matin. Sur la savane, peu de passion pour l'épilogue de ce qui était un temps « le dossier Joséphine » . Seule une dizaine de personnes attendait l'impératrice. Comme elle, les administrés avaient sans doute la tête ailleurs.

9h24 : Fixée à une remorque, la statue de l'impératrice a regagné la savane hier. Au diamant, les employés de la société Dépann Express commencent à mettre les sangles autour de la statue Joséphine. Manoeuvre délicate, car avec son poids (près de 4 tonnes) et sa fragilité, il ne faut pas faire dans l'à peu près. Un essai a été effectué pour vérifier que les sangles résistent. Elles peuvent chacune supporter 4 tonnes! Des discussions portent sur la tête. Où est-elle ? Les Martiniquais et les touristes là verront-elles un jour ? Une personne a même lancé la phrase suivante : « An nou atan lasanblé inik pou mété tet la! kon sa nou péké mété dé tet » ( Attendons l'assemblée unique pour mettre la tête! comme cela on n'aura pas à mettre deux têtes).

10h11 : Après avoir quitté sans difficulté la commune du Diamant, le camion qui transporte la statue et qui est escorté par deux autres véhicules, est passé près des communes de Rivière-Salée, Ducos... pour se rendre vers le Lamentin et Fort-de-France. Certains automobilistes, piétons ou coureurs cyclistes la regardent passer sans intérêt. Alors que d'autres esquissent de larges sourires. Où est donc passée cette fameuse tête semblent dire leurs regards insistants... Elle retourne à Fort-de-France ? Interrogent-ils.

10h43 : Arrivée de la statue et de la partie supérieure du socle sur la Savane du côté du fort Saint-Louis. Jean-Marc Lengronne de la société Épitaphe ouvre les portes du site. Sur place, quelques personnes attendent l'arrivée de l'Impératrice. Myriam Cottias, historienne, est venue prendre des clichés pour un confrère du Canada qui s'intéresse au sujet. Marie-Laure, elle, fait le pied de grue aux abords de la Savane, depuis 7h du matin!

11h14 : Pose du socle supérieur. Rien n'est laissé au hasard. Les professionnels n'en sont pas à leur coup d'essai, ce sont eux qui ont déplacé les statues de D'esnambuc, Joséphine ou encore d'Ernest Desproges.

11 h 14 : A l'extérieur de la Savane, des riverains curieux s'approchent des grilles ou regardent la manoeuvre depuis le trottoir de la rue de la Liberté, certains essayent de prendre des photos.

11 h 14 Quelques commentaires fusent quand on élève Joséphine. Chacun a son mot à dire. Et si elle tombait ? Imagine-t-on.

11h54 : Ça y est! Joséphine repose sur son socle. Un agent de la mairie tente des applaudissements, mais il ne sera pas suivi. On sourit timidement. C'est fini... Encore des photos, une pose devant la statue. Quelques minutes après les véhicules quittent la Savane. Aux abords du parc, quelques regards s'étonnent de revoir la statue de l'impératrice. Déjà deux vacanciers s'empressent de venir poser devant le monument.


10h11 : Après avoir quitté sans difficulté la commune du Diamant, le camion qui transporte la statue et qui est escorté par deux autres véhicules, est passé près des communes de Rivière-Salée, Ducos... pour se rendre vers le Lamentin et Fort-de-France. Certains automobilistes, piétons ou coureurs cyclistes la regardent passer sans intérêt. Alors que d'autres esquissent de larges sourires. Où est donc passée cette fameuse tête semblent dire leurs regards insistants... Elle retourne à Fort-de-France ? Interrogent-ils.
10h43 : Arrivée de la statue et de la partie supérieure du socle sur la Savane du côté du fort Saint-Louis. Jean-Marc Lengronne de la société Épitaphe ouvre les portes du site. Sur place, quelques personnes attendent l'arrivée de l'Impératrice. Myriam Cottias, historienne, est venue prendre des clichés pour un confrère du Canada qui s'intéresse au sujet. Marie-Laure, elle, fait le pied de grue aux abords de la Savane, depuis 7h du matin!
11h14 : Pose du socle supérieur. Rien n'est laissé au hasard. Les professionnels n'en sont pas à leur coup d'essai, ce sont eux qui ont déplacé les statues de D'esnambuc, Joséphine ou encore d'Ernest Desproges.
11 h 14 : A l'extérieur de la Savane, des riverains curieux s'approchent des grilles ou regardent la manoeuvre depuis le trottoir de la rue de la Liberté, certains essayent de prendre des photos.
11 h 14 Quelques commentaires fusent quand on élève Joséphine. Chacun a son mot à dire. Et si elle tombait ? Imagine-t-on.
11h54 : Ça y est! Joséphine repose sur son socle. Un agent de la mairie tente des applaudissements, mais il ne sera pas suivi. On sourit timidement. C'est fini... Encore des photos, une pose devant la statue. Quelques minutes après les véhicules quittent la Savane. Aux abords du parc, quelques regards s'étonnent de revoir la statue de l'impératrice. Déjà deux vacanciers s'empressent de venir poser devant le monument.

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