ÉTIENNE TORTELIER : « J'étais livré à moi-même »
Le Tour de Guadeloupe 67eme édition

ÉTIENNE TORTELIER : « J'étais livré à moi-même »

Propos recueillis par Sylvain PIGEAU
DÉÇU. Déjà deuxième samedi sur la première étape, Étienne Tortelier (à g.) est passé près de l'exploit hier. Avec plus de 5 minutes d'avance au pied de Salé, fex-pro de l'Armée de terre s'est ensuite fait rattraper à Mabouya, à 5 kilomètres de l'arrivée. (Dominique chomereau-lamotte)
DÉÇU. Déjà deuxième samedi sur la première étape, Étienne Tortelier (à g.) est passé près de l'exploit hier. Avec plus de 5 minutes d'avance au pied de Salé, fex-pro de l'Armée de terre s'est ensuite fait rattraper à Mabouya, à 5 kilomètres de l'arrivée. (Dominique chomereau-lamotte)

L'ex-pro de Saur-Sojasun a failli réaliser un exploit, hier, après 100 km à l'avant. Rattrapé à 5 kilomètres de l'arrivée, le pensionnaire de La Défense, déçu, reprochait aux commissaires de l'avoir privé de pointages durant ses 40 derniers kilomètres en solitaire, favorisant les coureurs locaux.

Il ne vous a pas manqué grand-chose aujourd'hui...
Je n'aime pas ces profils. Les bosses sont trop longues pour moi. J'ai préféré le début et la fin de l'étape. Le groupe Carène m'a rattrapé dans Mabouya, je ne me suis pas vraiment affolé. Malheureusement, il me manque 2 mètres pour basculer avec eux, j'ai fait l'effort pendant une borne, sans succès.
Vous êtes très déçu pour ces raisons ?
Ce que je regrette, c'est que j'ai fait 100 km sans information. On ne me ravitaillait pas, j'étais livré à moi-même. On m'aurait laissé crever sur la route, ça aurait été la même chose. C'est vraiment dommage, heureusement que les spectateurs m'ont aidé. Je trouve ça anti-jeu, c'est tout pour Boris Carène, ce n'est pas du jeu pour les autres.
L'entente avec Larry Lutin n'était pas bonne devant ? (1)
Il me freinait un peu mais ça me faisait...

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