AUTOMOBILE. Si la météo
n'est pas une science exacte, le pilotage en est une. Pas une
goutte hier sur Basse-Terre, alors que les prévisionnistes
annonçaient pluie et orage, mais un cours magistral de Frantz
Pradel. Le pilote de la Renault Mégane est passé comme une balle là
où les autres ont assuré ou mangé le bas-côté. « Avec les deux
roues motrices, il fallait réussir à trouver le grip sur un circuit
qui montait vraiment, lâchait le bonhomme dans le parc fermé. Le
tout était de minimiser les erreurs. » Ce qu'il est parvenu à faire
en signant un chrono de 1'07''01 lors de la deuxième montée de
classement. Celui de la gagne. C'était quelques secondes avant que
Pardo ne le suive et se loupe dans le dernier virage à droite, une
embardée qui aura soulevé des exclamations dans le public massé à
cet endroit stratégique. « J'ai voulu tenter autre chose dans cette
deuxième montée, ça n'a pas marché, expliquait le pilote
Toyota....