Veau, vaches, cochons, poulets, toutes les
filières animales de Guadeloupe sont en souffrance et rencontrent
actuellement des difficultés qui pourraient, à terme, mettre en
cause leur pérennité. C'est le message que veulent faire passer
l'Iguavie (Interprofession guadeloupéenne de la viande et de
l'élevage) et la Fédération régionale des groupements d'éleveurs
(FRGE), qui avaient invité vendredi matin les médias dans leur pôle
élevage du Morne Bernard.
LE PILON DE POULET À 0,99 EURO
Les difficultés que rencontrent les
éleveurs guadeloupéens sont au nombre de trois. La principale,
c'est de ne pas pouvoir écouler leur production. On sait le
Guadeloupéen amateur de cochon et de volaille. Pourtant, 400
carcasses de porcs dorment aujourd'hui dans les chambres froides et
ne trouvent pas d'acheteurs. Même constat dans la filière volaille.
Les producteurs vendent à peine 2 000 poulets par semaine alors
qu'ils viennent d'investir 2 millions d'euros dans des unités et un
abattoir...