Les éleveurs ne veulent pas aller à l'abattoir

Les éleveurs ne veulent pas aller à l'abattoir

Pascal LE MOAL
Les responsables de l'Iguavie (Interprofession guadeloupéenne de la viande et de l'élevage) et de la Fédération régionale des groupements d'éleveurs (FRGE) se disent au bord de l'asphyxie. (Roberto Birhus)
Les responsables de l'Iguavie (Interprofession guadeloupéenne de la viande et de l'élevage) et de la Fédération régionale des groupements d'éleveurs (FRGE) se disent au bord de l'asphyxie. (Roberto Birhus)

Qui veut la peau des éleveurs ? Ils n'arrivent plus à écouler leur production et sont au bord de l'asphyxie, de la rupture. Explications avec les responsables de l'Iguavie (Interprofession guadeloupéenne de la viande et de l'élevage), qui fédère les différents groupements d'éleveurs.

Veau, vaches, cochons, poulets, toutes les filières animales de Guadeloupe sont en souffrance et rencontrent actuellement des difficultés qui pourraient, à terme, mettre en cause leur pérennité. C'est le message que veulent faire passer l'Iguavie (Interprofession guadeloupéenne de la viande et de l'élevage) et la Fédération régionale des groupements d'éleveurs (FRGE), qui avaient invité vendredi matin les médias dans leur pôle élevage du Morne Bernard.
LE PILON DE POULET À 0,99 EURO
Les difficultés que rencontrent les éleveurs guadeloupéens sont au nombre de trois. La principale, c'est de ne pas pouvoir écouler leur production. On sait le Guadeloupéen amateur de cochon et de volaille. Pourtant, 400 carcasses de porcs dorment aujourd'hui dans les chambres froides et ne trouvent pas d'acheteurs. Même constat dans la filière volaille. Les producteurs vendent à peine 2 000 poulets par semaine alors qu'ils viennent d'investir 2 millions d'euros dans des unités et un abattoir...

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