Pourquoi n'étiez-vous pas présent à la
création, la semaine dernière, du groupe de soutien à François
Fillon des élus de la droite du centre du Sud Basse-Terre, conduit
par Marie-Luce Penchard et Louis Molinié ?
Avant la conférence de presse de vendredi
dernier (27 janvier), il y a eu une réunion le dimanche précédent
(22 janvier). Louis Molinié a souhaité me rencontrer et à mon grand
étonnement, je l'ai vu arriver avec Luc Adémar. Mais je ne savais
rien de leur réunion du dimanche. Ils sont venus m'en rendre
compte, mais je leur ai dit : « Ce n'est pas la peine de m'en
parler puisque vous avez déjà pris vos décisions. » Molinié m'a
répondu :« C'est moi qui n'ai pas souhaité t'inviter parce que tu
aurais élevé la voix et tu n'aurais pas été d'accord. » Je lui ai
dit que, dans une réunion, il faut une discussion.
Que vous inspire alors la création de ce
groupe ?
La vérité c'est que ce sont des menteurs.
Ce n'est pas un groupe qu'ils ont fait pour François Fillon. Je
suis coprésident du Comité départemental de soutien à Fillon, avec
Jean Kassis et Sonia Pétro. Ce qu'ils ont fait là, c'est un
sous-comité.
Je suis d'accord qu'ils fassent un comité
sur la circonscription, mais il doit dépendre de moi. De la même
manière que chaque commune ou chaque famille...