Et si une filière sargasses s'organisait ?
SARGASSES

Et si une filière sargasses s'organisait ?

Il va falloir s'habituer à vivre avec et développer une filière, c'est créer de l'économique avec ce que l'adversité nous impose.
Il va falloir s'habituer à vivre avec et développer une filière, c'est créer de l'économique avec ce que l'adversité nous impose. • DR

Alors que des nouveaux radeaux de sargasses, massifs, arrivent sur nos côtes, les programmes de recherches se lancent, les appels à projet aussi avec des pistes de ramassage mais aussi de valorisation.

Les sargasses, il va falloir apprendre à vivre avec. C'est même Philippe Gustin, le préfet de Guadeloupe qui le dit. « Les radeaux qui arrivent sont du même ordre volumique que ceux du mois de mars », confie-t-il. Autrement dit, c'est massif et la Guadeloupe et les îles voisines n'ont pas fini de respirer les odeurs nauséabondes de sulfure d'hydrogène et d'amoniaque. Et si le risque est désormais intégré dans les plans communaux de sauvegarde (qui intègrent tous les risques naturels), si les processus de ramassages en 48 h sont en cours d'application, si les marchés pour les machines de ramassage sont lancés, si la surveillance des radeaux et de leur effets est menée, il faut quand même bien savoir, une fois qu'on dispose de gros tas de sargasses, quoi en faire.

Et c'est tout le rôle de l'appel à projet international qui sera lancé d'ici à la fin du mois, par la Région Guadeloupe. « Nous verrons émerger des solutions d'ici novembre 2019 », indique Sylvie Gustave Di Duflo, élue de la collectivité, en charge, entre autre, de l'innovation et de la recherche.

« Cette coopération internationale est utile pour regarde les solutions déployées...

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