Muriel Hurtis, championne d'Europe du relais 4 x 400 m : « Pas meilleur scénario que celui-là »

Muriel Hurtis, championne d'Europe du relais 4 x 400 m : « Pas meilleur scénario que celui-là »

Propos recueillis par François-Xavier ROUGEOT
Muriel Hurtis tout sourire, entourée de ses partenaires Floria Gueï (à g.), Marie Gayot et Agnès Raharolahy (à d.), après la victoire du relais 4 x 400 m, dimanche à Zürich.
Muriel Hurtis tout sourire, entourée de ses partenaires Floria Gueï (à g.), Marie Gayot et Agnès Raharolahy (à d.), après la victoire du relais 4 x 400 m, dimanche à Zürich.

Muriel Hurtis a achevé sa carrière internationale en apothéose, dimanche, en décrochant, à 35 ans, l'or avec le relais 4 x 400 m lors des championnats d'Europe, à Zürich. La souriante « Mumu » « bouclera la boucle » le 13 septembre, au meeting de Poitiers, avant, probablement, de venir fêter sa médaille en Guadeloupe, en octobre.

La veille de la finale, vous disiez que vous aviez couru les séries comme une « débutante »...
Oui, j’étais un peu perdue. Quand je suis rentrée sur la piste, je ne savais pas trop où me positionner, par rapport à la zone de passage (de relais).?Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ce parcours-là, le 2e sur un relais 4 x 400 m, et en rentrant sur la course, dans le couloir 1, je ne savais plus trop où me mettre. J’hésitais à me placer là où il fallait que je me place. Une fois géré mon témoin, j’ai fait ma course pour le donner en meilleure position à ma collègue, qui a fait son boulot aussi.
Et en finale, tout s’est bien déroulé...
Oui, beaucoup mieux.?J’ai su où me mettre exactement. Il y a eu un petit accrochage avec une Russe, au moment où on a dû se rabattre. Ça m’a un peu freiné dans mon élan, mais ensuite, je me suis rabattue derrière elle, et j’ai essayé de la doubler sur la ligne droite.
Quand vous avez vu Floria Gueï prendre son relais en 4e position, pensiez-vous que c'était encore jouable ?
Très franchement, non. Quand j'ai vu l'écart quand elle a pris le témoin d'Agnès (Raharolahy), je me suis dit : « On est vraiment des poisseuses » . J'ai pensé : « Là, Floria, c'est fini, elle ne pourra pas remonter autant de distance que ça pour aller chercher une médaille. » Et là, en sortie de ligne droite, on ne comprend plus rien. Elle remonte, les autres sont à l'arrêt, elles n'ont plus de jus. Ce qu'a fait Floria pour décrocher cette médaille d'or est juste extraordinaire, hors-norme.

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