Tête à tête avec Guy Gabon

Tête à tête avec Guy Gabon

Céline GUIRAL
(©Dominique Chomereau-Lamotte)
(©Dominique Chomereau-Lamotte)

Elle est née au pied de la Soufrière. A grandi un oeil sur ce volcan. À la fois sage et explosif. Une nature qu'elle a aimée et tout près de laquelle elle est revenue. Mais après, en quelque sorte, être devenue elle-même. À force de voyages, de chemins escarpés, parfois incertains et douloureux, de regards jetés en arrière avec l'idée, toujours, de devoir avancer. Aujourd'hui, avec sa voix douce, elle raconte son histoire et son parcours qui l'ont menée à la réalisation de documentaires et aux arts. Des arts du grand air, Land art et Éco-design. Rencontre avec Guy Gabon, à qui le musée Schoelcher a donné carte blanche (eh ouais!) pour laisser éclater son talent.

Land art ou land of art ?
Land art.
Comment passe-t-on du contrôle de gestion pour de grands groupes pétroliers aux fauteuils en fer de chantier et autres palettes réinventées ?
Par nécessité. Par urgence existentielle. Par survie. J'ai travaillé pendant 7 ans, à travers le monde, sur des plateformes pétrolières. Un univers très masculin voire machiste. Un monde pourri et corrompu, dont le reflet parfait est l'affaire Elf.
Comme pourrait le dire (ou plutôt le chanter Brigitte Fontaine), le Land art « c'est bon pour les bobos » ?
Ce n'est pas que pour les bobos. C'est bon pour la vie, ça aide à vivre bien, à regarder la vie différemment, sans barrière, sans frontière.
Est-ce, par définition, un art éphémère ?
Non, pas du tout. Ça a été un courant important. Certains ne l'ont pas suivi. Le Land art, c'est une...

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