Covid-19 : un relâchement et une tendance à la hausse

Covid-19 : un relâchement et une tendance à la hausse

Valérie DURU
« Si on renforce nos gestes barrières, on peut inverser la tendance », a indiqué le préfet, Alexandre Rochatte, lors du point Covid hebdomadaire, hier, en préfecture. (Photo : DR)
« Si on renforce nos gestes barrières, on peut inverser la tendance », a indiqué le préfet, Alexandre Rochatte, lors du point Covid hebdomadaire, hier, en préfecture. (Photo : DR) • DR

Du 1er au 7 février, 103 nouveaux cas ont été dépistés positifs à la Covid-19 sur le territoire, contre 73 la semaine précédente. Tous les indicateurs sont en hausse, conséquence selon les autorités, « d’un relâchement des gestes barrières ».

«La situation, c’est une tendance à la hausse », a constaté la directrice générale de l’Agence régionale de santé, Valérie Denux, à l’occasion du point hebdomadaire, en préfecture, hier. Du 1er au 7 février, 103 nouveaux cas ont été dépistés positifs à la Covid-19 sur le territoire, contre 73 la semaine précédente. « Et c’est paradoxal », note Valérie Denux. La situation s’était stabilisée après les fêtes de fin d’année et malgré un afflux de voyageurs. Le flux a diminué, les mesures sanitaires ont été renforcées et pourtant les chiffres augmentent. Tous les indicateurs sont en hausse : taux d’incidence, taux de positivité et taux de reproduction du virus. Comme le préfet, Alexandre Rochatte, elle l’explique par « un relâchement des gestes barrières », par excès de confiance (stabilisation des cas, moins d’entrées sur le territoire…). Et c’est d’autant plus inquiétant, « que la menace des variants est bien là ». Selon la directrice générale de l’ARS, « une dizaine de cas suspects, qui ne sont pas confirmés pour l’instant, ont été envoyés au centre national de référence pour y être analysés ». Les résultats sont attendus dans la semaine. Même si les hospitalisations restent stables (4 personnes en réanimation et 9 dans les services de médecine des hôpitaux et cliniques), un nouveau décès est à déplorer, celui d’un homme de plus de 80 ans, et un nouveau cluster a été identifié « en milieu familial élargi ». En tout, quatre sont en cours d’investigation.


« Il est essentiel qu’on maîtrise la situation et que ça reparte à la baisse », a souligné Valérie Denux. « Il faut vraiment faire attention », insiste le préfet, Alexandre Rochatte, particulièrement dans les cercles amicaux et familiaux, où le risque de contamination est le plus grand et alors que commencent les vacances de carnaval. « Il faut retrouver le port du masque (NDRL, homologué) systématique, respecter la distanciation. On évite de s’embrasser, il ne faut pas se toucher et respecter les interdictions de rassemblements sur la voie publique. » Le préfet rappelle qu’il n’y aura ni défilé, ni déboulé carnavalesques, et prévient que les contrevenants seront verbalisés. « Nous allo
ns faire respecter ces interdictions de façon très stricte. » Le préfet en appelle à la responsabilité de chacun. Il veut à tout prix éviter d’avoir à annoncer de nouvelles restrictions.

3 593 personnes vaccinées

Mardi soir, 3 593 vaccinations étaient recensées. Valérie Denux, directrice générale de l’ARS, a rappelé qu’il était possible de prendre rendez-vous en ligne sur sante.fr ou en appelant la plateforme TAP/RISPOSTE COVID-19. Selon une étude, 20 % des Guadeloupéens seraient volontaires pour être vaccinés immédiatement, 38 % seraient favorables à la vaccination et 41 % plutôt contre. « Mais 6/10 seraient prêts à changer d’avis sous réserve qu’ils aient de meilleures explications. « Nous allons travailler avec des experts sur la pédagogie », a indiqué Valérie Denux.

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger