Plus de 25 ans après l'assassinat non
élucidé du petit Grégory dans les Vosges en 1984, l'affaire
Villemin a rebondi hier avec la découverte, sur une lettre du
corbeau et son timbre, de deux ADN identifiables, mais qui ne sont
pas ceux de ses parents. « Les profils génétiques » de ces derniers
« ont été établis et sont par conséquent comparables. Il n'y a
aucune trace « d'eux « sur aucun des supports analysés » par les
experts du laboratoire Biomnis de Lyon, a assuré le procureur
général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Marie Beney, qui venait
de recevoir le rapport d'expertise commandéen décembre 2008 par la
cour d'appel. Par ailleurs, les experts ont retrouvé « des mélanges
de plusieurs ADN masculin (s) et féminin (s) » sur la « lettre de
menaces » adressée par le corbeau à Albert Villemin, le grand-père
de Grégory.
« Sur le timbre de cette enveloppe postée
dans les Vosges, le 24 juillet 1985 » , neuf mois après la
découverte du corps de l'enfant dans les eaux de la Vologne, «
l'expertise met en évidence un profil ADN féminin qui permet une
identification » , a dit M. Beney.
« Cette enveloppe contenait la lettre de
menaces...