À l'ombre pour avoir mordu jusqu'à l'os le doigt d'un gendarme
TRIBUNAL

À l'ombre pour avoir mordu jusqu'à l'os le doigt d'un gendarme

Boris COLOMBET

S'il ne conteste en rien les insultes, la rébellion et l'inouïe violence dont il a fait preuve, Tony Mermel ne semble pas non plus regretter son comportement. Le 28 août, ce prévenu avait sectionné la phalange d'un gendarme à coup de dents.

Je n'ai rien à dire aux gendarmes! » Pour les excuses et les regrets, il faudra donc repasser. Idem en ce qui concerne les explications qui permettraient de comprendre les raisons d'un comportement hors-norme. À la barre du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre où il était jugé mercredi dans le cadre des comparutions immédiates, Tony Mermel, trentenaire à la dérive qui en paraît dix de plus, reconnaît uniquement les faits. Ni plus ni moins. Parmi eux : un coup de dents rageur qui a eu raison de la phalange d'un militaire, à l'issue d'une interpellation difficile mais nullement musclée.

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