La Générale des eaux refuse la convention proposée par les élus

La Générale des eaux refuse la convention proposée par les élus

Boris COLOMBET

La réunion menée jusque tard dans la soirée, jeudi, n'est finalement pas parvenue à résoudre la crise. Malgré les 23 millions d'euros débloqués par les élus, Véolia - maison mère de la Générale des eaux - vient d'annoncer à ses agents vouloir se retirer du périmètre du Siaeag. La grève se poursuit.

Moins de 24 heures après la proposition formalisée par les élus de Guadeloupe pour sortir de la crise de l'eau qui dure depuis 6 jours, la Générale des eaux (GEG) vient de répondre par une fin de non-recevoir. Malgré les 23 millions dénichés par l'État, le Département, la Région, Lamentin, le Siaeag et la communauté d'agglo, Véolia ne semble guère encline à renouveler l'expérience d'une convention provisoire la liant au syndicat présidé par Laurent Bernier.
De source syndicale, la multinationale n'aurait pas obtenu suffisamment de garanties pour l'inciter à rester en Guadeloupe. « La direction nous a dit qu'elle n'était pas d'accord avec la convention qui lui a été proposée » , confirmait, vendredi, Esnard Lycaon, délégué syndical UGTG à la GEG.
UNE GRÈVE ENCORE PLUS DURE DÈS LUNDI
Derrière ces arguties brandies par Véolia et sa filiale GEG, se cacherait aussi une question de gros sous. Les agents en grève le reconnaissent : « Notre direction nous a également dit qu'elle demandait depuis un moment déjà à la Guadeloupe, la mise en place d'un plan d'action pour la réfection des réseaux. » Estimée à environ un milliard d'euros, cette opération a, il est vrai, de quoi aiguiser quelques appétits et susciter un réel intérêt économique.
Aujourd'hui, « la situation est au point mort et les annonces faites par notre direction continuent à faire peser un gros risque sur nos emplois....

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