« J'ai toujours été attiré par les titres traditionnels »

« J'ai toujours été attiré par les titres traditionnels »

Propos recueillis par Pierre ROSSOVICH
Ti Coco (à droite) ici avec le disquaire Jean-Paul Rotam a remporté deux Lindor en 2017 (P. R. & K. V)
Ti Coco (à droite) ici avec le disquaire Jean-Paul Rotam a remporté deux Lindor en 2017 (P. R.)

Rodrigue Rémy dit Ti Coco est une des révélations musicales guyanaises de l'année. Premier des ventes de CD avec Saveurs d'antan, ce clarinettiste de 32 ans, facteur de profession, revisite la musique traditionnelle avec succès. Entretien.

Rodrigue Rémy, pourquoi vous appelle-t-on Ti Coco ?
C'est d'abord un surnom de famille. Enfant, je suivais mon cousin Joël Égalgi, que l'on surnomme Coco, à la trace! Comme j'étais plus jeune que lui, on m'a surnommé Ti Coco.
Quel a été votre parcours musical ?
Petit, je marchais tout le temps avec ma flûte. Du coup, à l'âge de 11 ans, mes parents m'ont inscrit aux cours de musique que M. Émile Lanou donnait dans une école maternelle à Montjoly. J'ai choisi un instrument qui, selon moi, se rapprochait de la flûte : la clarinette. Je me suis vite rendu compte que les deux n'avaient rien à voir (rires)! J'ai connu plusieurs écoles : au quartier Rebard, à Melkio-Garré avec M. Franck Billot... Je suis de la génération de Karim Weimert, Yannick Lanou et Ho Yock Kui, le trompettiste des Blue Stars. Comme de nombreux jeunes, j'ai également participé aux...

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