« Clarissa, elle me manque tout le temps… »

« Clarissa, elle me manque tout le temps… »

marie-Louisa jean-Baptiste ici au procès des attentats de janvier 2015.
marie-Louisa jean-Baptiste ici au procès des attentats de janvier 2015. • SR / ALP

ATTENTATS DE JANVIER 2015. La mère et la cousine de la Martiniquaise Clarissa Jean-Philippe ont été entendues vendredi par la cour d‘assises spéciale à Paris. Ceux qui l’ont connue à Montrouge ont aussi voulu témoigner, et raconter qui elle était.

«On s’était parlées la veille de sa mort. Je lui avais dit de faire attention avec ce qui s’était passé à Charlie Hebdo. Elle m’avait répondu «  Ne t’inquiète pas maman, j’ai un gilet pare-balles. » 

Marie-Louisa Jean-Philippe est debout à la barre du tribunal. Ses épaules se sont voûtées sous le poids du chagrin. Devant les magistrats de la cour d’assises spéciale, la mère de Clarissa se souvient de ce dernier échange téléphonique avec sa fille, le soir du 7 janvier 2015. Quelques heures plus tard, cette même nuit, vers 2 heures, le téléphone sonnera en Martinique, du côté de Sainte-Marie. Mais elle ne décrochera pas. Nouvel appel à 6 heures. Cette fois-ci, elle prend le combiné. Et la terrible nouvelle la percute de plein fouet : « J’étais en train...

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