Violences faites aux femmes : il est temps de réagir

Violences faites aux femmes : il est temps de réagir

Estelle VIRASSAMY
En cette journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'accent sera mis sur l'accompagnement des victimes et la sensibilisation du public
En cette journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'accent sera mis sur l'accompagnement des victimes et la sensibilisation du public • SHUTTERSTOCK

La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, ce 25 novembre, est l’occasion de donner la parole aux victimes. Quant aux acteurs mobilisés dans cette lutte, ils en profitent pour sensibiliser le public et faire connaître les dispositifs qui existent.

«Il y a quelques heures, je pensais pouvoir témoigner, mais là je ne me sens plus capable de le faire, nous a indiqué Isabelle (1), hier après-midi. Je comprends la démarche. Je sais que c’est important de parler de ce qu’on a vécu pour aider les autres victimes, mais je n’ai pas la force de me replonger dans toute cette histoire, pour le moment. »
Contactée pour un témoignage dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, ce mercredi 25 novembre, la jeune femme de 31 ans a finalement décliné notre invitation. Victime de violences conjugales, elle bénéficie depuis quelques temps d’un téléphone grave danger (TGD). Comme son nom l’indique, ce dispositif est un téléphone qu’on remet à des victimes de violences conjugales en situation de très grave danger (lire par ailleurs). C’est dire à quel point la situation d’Isabelle est sérieuse.
Quant à Marie-Hélène, 58 ans, a elle passé un cap.
« Je vais mieux ! », affirme t-elle. La Marie-Galantaise a été victime de violences conjugales à deux reprises. Il y a trois ans, son époux depuis 1997, avec lequel elle a eu deux enfants, lui fait subir des violences verbales. « Au début, tout allait bien, raconte t-elle. Mais vers 2014, il a commencé ses violences verbales à mon égard. Il m’accusait de le tromper, me demandait régulièrement de sortir de sa maison. En 2017, j’ai fini par le quitter. J’ai trouvé un logement et un travail. » Petit à petit, Marie-Hélène reprend...

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