La querelle fratricide s'éternise au MIM
MARTINIQUE

La querelle fratricide s'éternise au MIM

Hervé BRIVAL
Alfred Marie-Jeanne s'est félicité de la mobilisation de ses partisans. Il a affirmé qu'il n'y aura pas de vote à l'avenir, menaçant de poursuivre l'administrateur judiciaire (HBR France-Antilles)
Alfred Marie-Jeanne s'est félicité de la mobilisation de ses partisans. Il a affirmé qu'il n'y aura pas de vote à l'avenir, menaçant de poursuivre l'administrateur judiciaire (HBR France-Antilles)

L'assemblée générale du Mouvement indépendantiste martiniquais, qui devait se tenir vendredi soir a été annulée. Si les deux camps se rejettent la responsabilité de cet échec, ils demandent des comptes à l'administrateur judiciaire.

Les retrouvailles entre les « Marie-Jeannistes » et les « Fractionnistes » ont été des plus électriques vendredi soir, lorsque, escorté de ses militants, Alfred Marie Jeanne est arrivé devant la salle où devait se tenir l'assemblée générale. Aucune réconciliation ne semble possible chez les patriotes du Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) : ceux qui s'appelaient encore hier « camarade » ou se considéraient comme des amis ont très vite échangé des noms d'oiseau. Certains ont failli en venir aux mains.
Les « Marie-Jeannistes » et les membres du Groupe de réflexion des patriotes MIM dénoncent la constitution de la liste arrêtée par l'administrateur judiciaire. Un collège électoral qui, en principe, devait être clôturée le 27 août mais qui n'a cessé d'être modifié. Sur les 214 personnes recensées en début de semaine, elles n'étaient plus que 193. Une vingtaine de personnes...

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