Ce petit pénitencier, nous dit le père Mury dans sa chronique des
jésuites aumôniers des bagnards, était devenu le lieu de repos des
vétérans de la transportation. On y réunissait les vieillards
impotents, les invalides de toute espèce, incapables de grosses
besognes et occupés de travaux faciles, comme la confection de
chapeaux de paille à l’usage des transportés.
En un groupe d’hommes valides était chargé des travaux de jardinage
et des corvées du port. Toute...