Les ailes usées de Surinam Airways

Le slogan « voler sur des ailes fiables » sonne désormais faux. De retards en annulations de vols, la confiance dans la compagnie sans avion est rompue.
On se souvient du Boeing 737 qui, le jeudi et le dimanche, reliait Paramaribo, Cayenne et Belém. C’était le bon temps où l’on allait à Rochambeau (à l’époque) accueillir famille, amis qui arrivaient en pleine nuit grâce au vol de la Surinam Airways. Avec cet appareil et le Sabaku, du nom donné au DC-8 long courrier qui allait à Amsterdam, la jeune nation surinamaise rayonnait à l’international et elle était reliée au monde par une compagnie aux prestations de qualité reconnues et avec un accueil à bord qui était une vitrine de l’hospitalité surinamaise.
Il y a quelques jours, la presse rappelait le triste anniversaire qui avait marqué le Suriname trente-trois ans plus tôt. Ce triste événement fut la plus grande catastrophe aérienne régionale. Ce jour-là, le vol venait d’Amsterdam et, alors qu’ils ont rencontré des conditions météorologiques...