Kourou : le fils hystérique agresse sa famille avec un couteau

Soirée agitée dans les savanes dimanche soir. Entre un jeune homme de 26 ans qui menace sa famille et un fait de violence alcoolisée à Iracoubo...
Les dimanches ne sont pas aussi joyeux pour tous. Pendant que certains célébraient le carnaval, ce 29 janvier à 13 h, cité Eldo à Kourou, un homme âgé de 26 ans, en crise, se dispute avec sa famille. "Le repas ne lui convenait pas", nous apprend la compagnie de gendarmerie de Kourou. La situation dégénère et l'homme frappe violemment sa mère et la menace avec un couteau. La sœur s'interpose et est également menacée. L'homme quitte les lieux.
En fin d'après-midi, la famille apprend qu'il envisage de revenir dans le domicile pour les agresser à nouveau. La mère décide donc de prévenir la gendarmerie. Immédiatement, un dispositif d'interception est mis en place aux abords du domicile. À son arrivée, le jeune est interpellé avec difficulté, l'homme se rebellant. Il est placé en garde à vue par les enquêteurs de la brigade de Kourou. Les victimes déposent plainte et la mère présente une ITT de 5 jours. Après 48 h de garde à vue, l'homme violent est déféré devant le procureur de la République et placé en détention provisoire. Il est poursuivi pour violences aggravées, rébellion et violences avec menace d'une arme blanche.
Sa détention provisoire n'aura pas lieu avant avril car il doit faire l'objet d'une expertise psychologique avant cela. Le suspect avait arrêté de prendre ses médicaments, ce qui aurait entrainé sa crise... comme cela avait déjà était le cas par le passé apprend-on encore.
Un peu plus tard dans la même journée, à 21 h 30, à Iracoubo, la brigade est sollicitée pour se transporter dans le village Bellevue de la commune. Un Amérindien, âgé d'une quarantaine d'année, en état d'ébriété, aurait menacé son cousin avec une arme de chasse. Arrêté dans son élan par des membres de la famille, il récupère un couteau dans la cuisine et tente à nouveau de s'en prendre à son cousin. Il est une nouvelle fois stoppé, puis interpellé par les gendarmes.
Placé en garde à vue, il se voit notifier une convocation en justice devant le tribunal correctionnel de Saint-Laurent de Maroni pour répondre des faits de violences avec menace d'une arme et transport sans motif légitime d'une arme de catégorie C.
Son fusil Baikal est saisi pour destruction.