Test sanitaire pour voyager : les collectivités pourront participer à la décision

Test sanitaire pour voyager : les collectivités pourront participer à la décision

Rédaction web
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Deux amendements de la sénatrice martiniquaise Catherine Conconne ont été adoptés la nuit dernière au Sénat, dans le cadre du projet de loi mettant fin aux régimes d'exception créés pour lutter contre l'épidémie liée à la Covid-19. Ils visent à mieux associer les collectivités à la prise de décision.

Jusqu'à présent, seul le gouvernement décidait de la mise en place ou de la levée du pass sanitaire aux frontières. Le texte adopté la nuit dernière par le Sénat prévoit donc que les collectivités soient consultées. À la suite de deux amendements retenus de la sénatrice Catherine Conconne, les exécutifs pourront désormais « demander la mise en œuvre ou l'arrêt des tests, ce qui leur donne un pouvoir d'initiative en la matière », indique cette dernière, dans un communiqué. 

 

« Concrètement, les Présidents des organes exécutifs des collectivités de la dite outre-mer auront la possibilité de demander l'activation ou la levée d'un certificat sanitaire de voyage (test PCR ou antigénique négatif) pour les voyages à destination ou en provenance de leur territoire. Le Premier ministre sera tenu de leur apporter une réponse motivée dans un délai de 10 jours », précise le communiqué.

 

Pour Catherine Conconne, « l'outil des tests est important car il nous donne la possibilité d'agir si un nouveau variant dangereux apparaissait, pour bloquer son arrivée en Martinique ».

 

Pas de pass vaccinal aux frontières

 

Dans le texte de loi, le Sénat a maintenu la possibilité de mettre en place ce certificat sanitaire de voyage uniquement en cas d'apparition d'un variant dangereux ou, pour la dite outre-mer, en cas de risque de saturation de notre système de santé. 

En revanche, les sénateurs ont exclu la possibilité de recourir au pass vaccinal aux frontières, seuls des tests pouvant être demandés. 

« Le texte adopté par le Sénat m'apparaît, sur ce sujet, équilibré et devrait permettre, je l'espère, de trouver un compromis avec l'Assemblée Nationale cet après-midi (Ndlr : jeudi 21 juillet) lors de la commission mixte paritaire chargée d'établir un texte commun ».

 

 

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