« Le camp de migrants » de la cathédrale Saint Sauveur évacué
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« Le camp de migrants » de la cathédrale Saint Sauveur évacué

Nancy LAFINE, n.lafine@agmedias.fr
Le campement de fortune des migrants qui était devant la cathédrale Saint Sauveur a été nettoyé dans la journée.
Le campement de fortune des migrants qui était devant la cathédrale Saint Sauveur a été nettoyé dans la journée. • PR

Dans la journée ce mardi, les migrants qui avaient installé leur campement au centre-ville de Cayenne, ont été évacués et pris en charge dans des parcs d’hébergement d’urgence.

Il semblerait que le cri de détresse de la maire de Cayenne, ait été entendu !

Ce mardi, à l’heure du déjeuner, les demandeurs d’asile  qui dormaient à même le sol de la rue Lallouette, aux abords de la cathédrale Saint Sauveur de Cayenne, ont été emmenés dans un grand bus scolaire.  

Environ 60 migrants vivaient entassés depuis plusieurs mois, dans ce campement de fortune qui a été nettoyé dans la foulée. 

Une opération de « mise à l’abri » menée par les services de l’État en Guyane ; et dont la dernière remontait à septembre 2022 avec l’ouverture d’un centre temporaire d’accueil de 160 places à Sinnamary.

En tout, le parc d’hébergement des demandeurs d’asile représente en octobre 2022, 1200 places. À ces dernières, s’ajouteront 60 places de plus, suite à l’ouverture prochainement, de deux centres d’accueil à Régina et Sinnamary.

Un troisième centre pérenne d’accueil de 50 places devrait également voir le jour, à condition que la mairie de Cayenne donne un avis favorable, au sujet du permis de construire.

Les demandeurs d’asile qui dormaient à même le sol de la rue Lallouette, ont été emmenés dans un grand bus scolaire. • PR

Concernant l’accès au territoire français, si la maire de Cayenne, Sandra Trochimara appelle à « agir en urgence avec l’État du Brésil pour restreindre l’accès au territoire guyanais, en ne délivrant plus de visas humanitaires », dans un communiqué publié aujourd’hui, la préfecture rappelle que :

« Le Brésil étant un état souverain et non-membre de l’espace Schengen, il fixe souverainement sa politique en matière de délivrance de visa et d’entrée sur son territoire. De plus, un retour des migrants au Brésil constituerait une non-admission, ce qui est contraire à l’article du code d’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ».

Pas de quoi rassurer quant aux solutions apportées, à cette problématique de crise migratoire  !



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