Secrétaire général d’Intervig (1), Éric Martin partage son temps entre la Bretagne, où il élève des bœufs Kobé, et la Guyane, où il anime, par l’intermédiaire de son cabinet de conseils, la filière viande. Nous l’avons rencontré à quelques heures de la clôture du salon « Guyane, terre d’élevage », qu’il a, avec d’autres professionnels, voulu et accompagné.
Plusieurs choses concomitantes. Le souhait des éleveurs d’être plus visibles dans le paysage professionnel guyanais, le besoin de redynamiser le traditionnel rendez-vous du mois de la viande, qui en est à sa cinquième édition, mais qui avait sans doute besoin de se renforcer sur le plan de la communication, et bien sûr la crise sanitaire, qui nous a poussé à proposer une formule mixte, en présentiel, ici sur le parking de la CTG, et en distanciel, par le biais des conférences dont nous parlions à l’instant. Un distancie qui nous a permis d’être en relation directe avec des professionnels voisins, comme les Brésiliens, par exemple.
Actuellement, et tous types de viandes confondus (volailles, bovins, porcs…) nous sommes aux alentours de 9 à 10 %. C’est peu. Nous misons sur 25 % à l’horizon 2030, mais à condition d’avoir les aides financières à la hauteur de cette ambition. Je suis confiant, à tel point que j’annonce la tenue d’un second salon « Guyane, terre d’élevage » pour l’an prochain.
(1) : Interprofession de l’Élevage et Viandes de Guyane. Le président est Patrick Labranche






