L’acteur guyanais Stany Coppet en tournage à la Martinique

L’acteur guyanais est actuellement à la Martinique pour le tournage de la saison 3 de Tropiques Criminels. L’occasion de renouer avec ses « racines caribéennes ».
Comédien au rayonnement international, Stany Coppet a déposé, pour plusieurs semaines, ses valises début juillet en Martinique pour la saison 3 de la série Tropiques criminels où il joue aux côtés de Sonia Rolland et Béatrice de la Boulaye.

Installé depuis plusieurs années en Espagne, l’acteur s’est distingué dans plusieurs films et séries, notamment dans la série à succès « El Principe », au sein de laquelle il occupe un des rôles majeurs.
Très tôt, Stany Coppet s’est découvert une passion pour le 7ème art, qui l’a conduit à intégrer l’Atelier International Blanche Salant à Paris dans les années 2000. Il y a étudié l’art dramatique. Toujours en quête de nouvelles connaissances, il est entré quelques années plus tard au Lee Strasberg Theatre, l’une des plus prestigieuses écoles de formation de comédiens à New York. Deux années de formation intensive où il a pu se perfectionner dans ce domaine.
Caractérisé par sa rigueur et sa capacité à rentrer totalement dans la peau de ses personnages, Stany Coppet obtient la nomination de « Révélation masculine de l’année » en 2015, pour le film « La vie Pure » du réalisateur Jérémy Banster, un chef d’œuvre où il a prêté également sa plume à l’écriture du script. Un sacre pour lui.
S’en est suivie une série de films qui l’ont révélé au monde, a l’instar de « Perdoname Señor » et la série Guyane dont les deux premiers épisodes ont été réalisés par Kim Chapiron.
Entre l’Hexagone, l’Espagne et la Guyane, le virtuose développe une carrière qui l’amène à jouer pour la première fois à la Martinique, pour l’épisode 3 de la série Tropiques Criminels diffusée sur France 2. « C’est un honneur pour moi de participer à ce casting et d’accepter ce rôle. C’est également une manière pour moi de me reconnecter à mes racines caribéennes », confie Stany Coppet.
Pour l’acteur, « la Martinique a un énorme potentiel et une histoire forte ». En tant que réalisateur et producteur, il nourrit ainsi le désir ardent d’y réaliser plusieurs projets. Sans cesse à l’œuvre, il transmet volontiers à celles et ceux qui désireraient percer dans ce métier, le conseil que lui avait donné jadis son mentor, Geoffrey Holde : « il faut faire, faire, faire et encore faire et prendre sa place, ne pas attendre qu’on vous donne votre chance, car personne ne nous attend ».
Le regard chaleureux, il poursuit. « J’espère revenir prochainement présenter mon film intitulé “973” en Martinique, un court-métrage à la fois urbain et mystique tourné en Guyane récemment en coproduction avec Canal+ Antilles-Guyane, j’y tiens le premier rôle ».
