Le patrimoine, une voie d'avenir
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Le patrimoine, une voie d'avenir

Gérôme GUITTEAU, g.guitteau@agmedias.fr
Des étudiants de l'université de Guyane sur le campus de Troubiran.
Des étudiants de l'université de Guyane sur le campus de Troubiran. • ARCHIVES

Depuis trois ans, une licence professionnelle forme des universitaires à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel. Une filière qui voit dans notre passé, un avenir culturel, touristique et économique.

Des panneaux sur un chemin de randonnée, des circuits culturels thématiques, des playlists de chansons guyanaises sur un site internet, la mise en valeur de produits patrimoniaux, des musées… L'éventail de ce que peut apporter le patrimoine historique et culturelle à notre présent est large. Cependant, il a toujours été le parent pauvre des politiques publiques. Un simple coup d'œil à la place Lépolod-Héder, à Cayenne sûrement, la plus belle place de Guyane peut convaincre les plus sceptiques.

Un immeuble d'une ancienne poste abandonnée, l'ancienne chapelle des jésuites décatie, la façade du rectorat qui inquiète, une préfecture bardée de grilles bleues "démontables", un ancien immeuble de l'armée squatté puis livré aux ouvrages du temps et de l'iode, un terrain en friche et un autre immeuble qui fait grise mine. Voilà le portrait de cette place auquel on peut ajouter l'ancienne prison qui gît sur le front de mer depuis plus de 20 ans sans aucun projet dans les cartons et l'hôpital Jean-Martial...

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